SOCIETE D'ESCRIME A L'EPEE DE PARIS

SOCIETE D'ESCRIME A L'EPEE DE PARIS

médaille

FROMENT-MEURICE Jacques En savoir plus

• NomFROMENT-MEURICE
• PrénomJacques

Création

; Graveur

1893 : date de création de l'objet

A identifier En savoir plus

• NomA identifier

Exécution

1893

Appartenant à une famille d’orfèvres joailliers, Jacques Froment-Meurice se destine à l’art de la sculpture en devenant élève d’Henri Chapu. Sa première spécialité est le bronze animalier, toutefois il contribue à la création de monuments aux grands hommes tels que Frédéric Chopin (Paris, Parc Monceau). De façon plus méconnue, il réalise dans les années 1890 des médailles, notamment sur le thème de l’escrime.
L’avers de cette plaquette se compose d’une plinthe inférieure et d’un demi-cercle supérieur formant un cadre dans lequel s’inscrit l’iconographie. La légende indique le commanditaire de la plaquette et l’année de sa fondation, à savoir « SOCIÉTÉ D’ESCRIME À L’ÉPÉE / DE PARIS / ANNO MDCCCLXLIII [année 1893] ». L’écoinçon supérieur droit est orné d’une branche de chêne, symbole de force. L’écoinçon supérieur gauche est garni d’une branche de laurier, symbole de victoire.
L’iconographie centrale de l’avers se compose d’un chevalier en armure se tenant sur le cadre de la légende avec ses pieds légèrement en saillie. Il tient son épée contre lui dans une position de repos. L’inscription « SANS / PEUR ET / SANS REPROCHE », figurant dans le champ à droite, permet de l’identifier comme le chevalier Bayard, connu pour ses nombreuses victoires lors de batailles du XVe et XVIe siècles. Il est encadré de monuments emblématiques de Paris, à savoir l’ancien château fortifié de la ville, sur sa droite, et la cathédrale Notre-Dame, sur sa gauche. Enfin, une figure féminine vole au-dessus du chevalier et tient le drapé de sa robe de sa main gauche. Il s’agit de la figure allégorique de la Victoire, identifiable grâce à la branche de laurier qu’elle tient à la droite de la tête du chevalier.
Le revers de la médaille arbore un bas-relief représentant une épée accompagnée d’une branche de laurier. À gauche, un espace vide est prévu pour graver le nom du destinataire de la médaille. La signature du médailleur, Jacques Froment-Meurice, est inscrite le long de ce côté.
Cette plaquette a probablement été réalisée dans le cadre du premier tournoi d’escrime moderne qui a eu lieu le 15 janvier 1893 à Paris. Bien que sa fonction soit aujourd’hui inconnue, il était courant que ces plaquettes soient diffusées aux participants et aux invités des évènements sportifs. Par la suite, de nombreuses refrappes de la plaquette ont été réalisées.
Rédactrice : Gwenne Bregeon

Bronze

; Frappe à la presse

Plaquette

; Hauteur en mm : 30

; Largeur en mm : 19

MED 955105