Volet introductif

Formes, conventions, réinterprétation de l'allégorie de la Victoire sportive

Dès l’antiquité grecque, une couronne de laurier était remise aux sportifs de manière à désigner leur victoire. Au XIXe siècle, l’essor de l’art de la médaille a substitué la couronne, mais la tradition du végétal demeure, puisque le laurier est couramment représenté sur les récompenses métalliques (Claude Mascaux, Des lauriers pour le vainqueur), associé à une figure allégorique de la victoire (Edouard Fraisse, Victoire). Le sport est quant à lui suggéré par l’inertie de l’équipement sportif, analogue à des natures mortes (Edouard Pierre Blin, Sports-Victoire), ou par la dynamique du corps traduisant l’effort (Léon Blanchot, Victoire). L’esthétique suit les canons de l’époque et à partir du XXe siècle le style Art Déco est privilégié au naturalisme.

Rédactrices et rédacteurs : Hugo Barrat, Dimitri Cantrelle, Margot Guertin, Alexandra Le Frapper